Les fruits frais sont toujours disponibles, quelle que soit la saison ou la région. Nous semblons vivre dans un paradis alimentaire, mais est-ce vraiment le cas ? Tout a un prix. Dans ce cas, il s’agit de l’énorme impact négatif sur l’environnement de la production et du transport des denrées alimentaires au niveau mondial. La seule façon d’enrayer cette tendance est d’acheter des produits fabriqués le plus possible là où vous vivez. Examinons les raisons de cette situation.
Acheter localement permet de protéger la diversité des espèces
La culture de légumes, de fruits et de céréales locaux est essentielle à l’équilibre de l’écosystème. Les champs et les vergers constituent un bon habitat pour les animaux et les plantes qui vivent et prospèrent dans ces lieux depuis des siècles. À mesure que la nourriture domestique est remplacée par des espèces exotiques importées, la superficie cultivée diminue, la faune de la région est réduite et de nombreuses espèces végétales uniques à la région disparaissent.
D’ailleurs vous pouvez vérifier les quantités de CO2 émises par chaque produit ou le score sur leur site
Acheter localement permet de réduire les déchets à zéro
Les fruits et légumes vendus dans les supermarchés sont soumis à des contrôles de qualité approfondis. Même s’ils ont un bon goût et une bonne valeur nutritive, ceux qui ont une forme ou une couleur inhabituelle sont rejetés. Si le fournisseur jette le produit ou ne peut l’utiliser d’une autre manière, le produit transformé finit à la poubelle. Acheter des fruits et légumes directement auprès des producteurs locaux, que ce soit sur les marchés, sur les étals ou dans les fermes, permet d’éviter le gaspillage alimentaire et de garantir la qualité de ce que vous mangez. Certains agriculteurs vous permettent de participer à la récolte et vous pouvez acheter leur récolte à des prix symboliques.
Acheter localement permet de protéger l’environnement
Les immenses plantations de monoculture souffrent souvent des parasites, qui sont pulvérisés avec des formulations toxiques qui pénètrent dans l’air et le sol pour les combattre. La production de masse de fruits et légumes produit également de grandes quantités d’eaux usées et gaspille l’eau. Par exemple, la culture des avocats, symbole de santé et superaliment de premier plan, consomme une quantité d’eau étonnante (jusqu’à 600 litres/1 kg !). Non seulement cela, mais les produits mûrs doivent être transportés à travers le monde…
Acheter localement peut contribuer à prévenir le réchauffement climatique
L’industrie alimentaire utilise le terme « kilomètres alimentaires » pour décrire la distance parcourue entre le lieu de production et le lieu de vente et de consommation. Plus il y a de « kilomètres », plus le produit doit être protégé contre la détérioration, avec des conservateurs chimiques, des sprays et des emballages en plastique. La modification génétique des légumes, des fruits et des céréales pour prolonger leur durée de conservation n’est plus rare. Et il existe même des exemples de produits qui ont été traités avec des substances radioactives. Le transport international de denrées alimentaires entraîne également un réchauffement artificiel du climat. Elle laisse une empreinte carbone, qui libère de grandes quantités de substances toxiques dans l’atmosphère, perturbant ainsi l’équilibre thermique de la planète.